Après son passage dans la capitale océane pour traiter avec UNICONGO des questions de licenciement des congolais au sein des entreprises de Pointe-Noire, le premier ministre de la Mouambe congolaise, Clément Mouamba, avait cru bon de s’entretenir avec la direction de Total E&P Congo pour lever les équivoques liées à la situation des salariés au sein de cette entreprise. Et comme d’habitude, la direction de TEPC lui a peint les lunettes vu qu’au pays des aveugles le borgne est roi. Le Comité de direction de ladite entreprise lui a fait savoir que la question des licenciements ne concernait pas la première entreprise pétrolière du Congo et le ministre est reparti à Brazza en croyant avoir reçu les réponses adéquates, alors qu’il a tout simplement été roulé dans la farine.
En réalité, la situation est plus grave au sein de cette entreprise où les dirigeants français, se comportant en terrain conquis, savent comment jongler pour mener des actions visant à réduire à leur plus simple expression les cadres congolais. Et ce malgré la signature d’une soit disant charte portant congolisation des postes.
Aujourd’hui, il règne un climat malsain au sein de Total E&P Congo. Les cadres congolais y sont opprimés, oppressés au profit des collaborateurs expatriés français, sous le regard complice des syndicalistes qui considèrent que contredire les actions de la Direction Générale est un crime de lèse-majesté, sans compter le concours des nègres de maison qui préfèrent sacrifier leurs compatriotes pour satisfaire des intérêts égoïstes. Certains cadres sont victimes de harcèlement moral quand ces derniers, ayant atteint un certain niveau de responsabilité, aspirent à beaucoup plus. En fait, les postes de chefs de département, pour certaines entités, sont réservés aux seuls français, même sans expérience professionnelle au préalable. C’est sans compter les postes de chefs de division qui sont presqu’exclusivement réservés aux seuls blancs expatriés, vu qu’à ce jour cette entreprise ne compte que deux chefs de division africains, un congolais et un camerounais qui lui est chargé de basses besognes : discréditer et rétrograder tous les cadres à haut potentiel qui lui font de l’ombre.
Autre fait, ces mêmes cadres sont également poussés à la démission quand ils aspirent à mieux. Seulement, pour biaiser les statistiques, les lettres de démission se muent en départs négociés. Quelque fois, après leur retour de vacances, plusieurs cadres se retrouvent sans postes avec une option de sortie des rangs de la boîte. Lesquels postes sont occupés par les français nommés pendant leur absence. En ce qui concerne les femmes cadres, elles sont menacées de ne pas envisager une possibilité de carrière et sont victimes de harcèlement moral quand ces dernières ne veulent se résoudre à recevoir des promotions canapés. Nombre d’entre elles ont dû rencontrer des psychologues pour retrouver leur équilibre après avoir été démoli moralement. Après elles sont voués à faire du surplace, chose qui signifie : « Soit vous cédez, soit vous démissionnez ».
En allant fouiner, nous avons pu découvrir quels sont, au sein de Total E&P Congo, les responsables de ce qui pourrait devenir l’étincelle d’une grogne sociale des cadres congolais du secteur pétrolier. Comme d’habitude, il s’agit d’une poignée d’expatriés français qui ont pour certains, rang de directeur et d’une poignée de cadres congolais ou africains, qui se sentant privilégiés, sont chargés d’exécuter les basses besognes. Ces personnes ont déjà soigneusement été identifiées. Vous vous en doutez certainement, le tristement célèbre Thierry FREMONT, déjà cité dans les articles de BrazzaNews (lire les articles de BrazzaNews sur Total E&P Congo) fait partie des têtes de file de cette politique macabre.
BrazzaNews investigue pour trouver les noms des personnes chargées d’opérer des réorganisations visant à maltraiter et à humilier les cadres congolais dans leur propre pays, car la politique du « Congolais zoba » doit cesser. Nous citerons également les noms des victimes de cette politique néocolonialiste.
Une fois de plus, le ministre de la Mouambe a échoué dans sa mission et a été doublement roulé dans la farine par la direction de Total E&P Congo. C’est ce gouvernement truffé d’incompétents qui permet que les congolais soient mangés à la Mouambe.
Comme d’habitude, allons seulement vroum vroum vroum vers la future grogne sociale…
Gorbatchev
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