Alors que le dictateur Sassou-Nguesso s’active en coulisse pour organiser son exfiltration du Congo au moment opportun, son perroquet, Bienvenu Okiémi a convoqué ses journaleux aux ordres, ce samedi 8 novembre à Brazzaville, pour défendre comme il peut, l’arrestation de Clément Miérassa et d’autres membres de l’opposition et de la société civile.
Piètre ministre de la communication qui a fait du tribalisme et du régionalisme comme critères de recrutement à la radio et à la télévision congolaise, Okiémi s’avère être également un piètre juriste.Le respect de la procédure est un principe immuable en droit. Comment expliquer la libération de Clément Miérassa, tout en retenant dans les géôles de la sécurité d’Etat ses partisans ? Lorsque les gens sont arrêtées pour les mêmes faits, la procédure ne peut être saucissonnée et ne peut être disjointe. Dès lors s’impose la libération immédiate et sans conditions des colistiers de Clément Miérassa.A force de vouloir défendre un régime en perdition, Bienvenu Okiémi s’expose au courroux populaire.
Le dictateur Sassou-Nguesso qui perd ses soutiens au fil des jours, n’en a cure de la pomme d’Okiémi qu’il ne prendra pas dans ses bagages le jour de sa fuite.
Alors, que ce baise-couillon d’Okiémi ne vienne pas nous dire demain, comme jadis Jean-Claude Kakou, « qu’il était le perroquet du dictateur Sassou-Nguesso ». Aussi nul et incompétent soit-il, Bienvenu Okiémi doit comprendre que son protégé-dictateur n’a plus de cartes en mains. Lui qui croyait dicter sa loi, doit se rendre à l’évidence que son acolyte Compaoré a quitté le pouvoir avant la fin de son mandat.
Le propagandiste du pouvoir de Brazzaville dans son délire a parlé d’une altercation entre les membres d’une organisation politique dite « mouvement citoyen pour le respect de l’ordre constitutionnel » ».« Cette altercation a conduit à un trouble à l’ordre public, nécessitant l’intervention de la police pour restaurer l’ordre et la sécurité dans ce quartier . Okiemi ajoute « qu’en appelant les étudiants à cette réunion, celle-ci perdait son caractère privé pour devenir une réunion publique et donc devant obéir aux dispositions de la loi , et que l’exiguïté des lieux où se tenait la réunion ne présentait pas de garanties suffisantes pour prétendre contenir le nombre de personnes invitées.
Ce rapt policier a été managé personnellement par le général Jean-François Ndenguet qui séjournait dans le très luxueux HÔTEL METROPOLE de Monte Carlo (Monaco) où il a participé du 3 au 7 novembre 2014 à la 83e Assemblée Générale d’Interpol en tant que directeur de la police du Congo-Brazzaville, et cela, malgré qu’il soit poursuivi pour crime contre l’humanité dans l’affaire des disparus du beach de Brazzaville.
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Les congolais sont déterminés. Le dictateur Sassou-Nguesso doit quitter le pouvoir en 2016. Son départ est notre problème immédiat. La mise en scène des pseudo manoeuvres militaires à Loango, ne nous fera pas reculer.
Signataire en 2007 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, celle-ci sanctionne, en son article 23, « tout amendement ou toute révision des Constitutions ou des instruments juridiques qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique ».
Le décalage est frappant entre l’inconséquence d’Okiémi, téléguidé par le dictateur Sassou-Nguesso, et la soif populaire de l’avènement d’une alternance démocratique au Congo.
C’est sur le quotidien des congolais que la paupérisation déchaîne les foules, puisque l’injustice dévore les congolais et les prive à la fois de la démocratie et de la liberté de choisir un président.
« La chute de Compaoré-un des doyens des chefs d’Etat africains, renversé au cri de « Dégage! »- prend à certains égards les traits du printemps arabe, y compris dans la faiblesse endémique des forces d’alternance » écrit Chistian Makarian dans son Editorial « L’Express n°3305 du 5 au 11 novembre ».
Au congo du dictateur Sassou-Nguesso, l’armée répondra sans doute présente. Il est sans doute prématuré d’affirmer qu’une pâge vient de se tourner; mais on peut d’ores et déjà noter que l’Afrique « à l’ancienne » prend la porte de sortie.
A force de corrompre, de manipuler les élections, d’intimider, d’éliminer ou d’écarter les opposants de différentes manières, de modifier la Constitution afin de garder les rênes coûte que coûte, le dictateur Sassou-Nguesso fait désormais figure de satrape sursitaire face aux congolais qui n’en peuvent plus.
Le show bancal d’Okiémi semble minimiser l’avertissement burkinabè, et la fin de règne du dictateur Sassou-Nguesso. Prêt à tout pour conserver son maroquin, Okiémi vient de faire voler en éclats « son assurance-vie », en acceptant de jouer cette comédie.
Au moment où la dictature de Sassou-Nguesso prend l’eau de toutes parts, le bon sens voudrait qu’Okiémi quitte la scène. Avide, les traits tirés, perdu dans ses « explications », Okiémi joue avec le feu et paraît singulièrement à contre-temps.
Si les populations se mobilisent et aspirent à la liberté et au changement, comment le dictateur Sassou-Nguesso(l’homme du passé) peut-il encore se maintenir raisonnablement au pouvoir? Ravalé, le projet de modification constitutionnelle concocté par le dictateur Sassou-Nguesso est caduc. Okiémi est le dernier à croire le contraire.
Le dictateur Sassou-Nguesso est en soins intensifs. Demain, il sera en soins palliatifs avant d’être destitué comme un malpropre. Il subira l’humiliation qu’il a fait subir à des milliers des congolais durant des décennies. Il n’y échappera pas. La roue tourne, et l’Histoire est en marche.
Par Mwana MBOKA
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