L’obligation de mourir au pouvoir afin de se soustraire à la justice, conduit le dictateur congolais Denis Sassou Nguesso à chosifier nombreux de ses valets qui se livrent à des sorties spectaculaires pour essayer de justifier la mascarade sur la nécessité de modification de la constitution du 20 janvier 2002.
En effet, après la mobilisation de faux sages à coups de faux billets fabriqués par des « machines à sous » acquises il y a plusieurs années, selon les dire du colonel Marcel Ntsourou, l’heure est arrivée pour des valets se disant intellectuels à prendre le relais dans une initiative trompe-œil de « débat sur la constitution ».
Quelques semaines après avoir rencontré Justin Koumba, à la fois président du parlement godillot du dictateur Denis Sassou Nguesso et président d’un certain conseil pour le changement de la constitution dont le sigle C3 mériterait bien être défini en « Conseil des Cons du Congo », un conglomérat de cercles au service du dictateur a organisé le dimanche 15 juin, un spectacle inédit pour justifier le passage à même niveau d’une république bananière à la même république, dans un jeu de poker « qui part reste et qui perd gagne » avec le seul et même joker : le général despote Denis Sassou Nguesso.
La dénomination de chacune de ces trois cercles montre bien combien, dans l’état voyou de Sassou, l’on peut se faire soi-même rapetisser et se rendre ridicule. De cercles de réflexion le Café du savoir au cercle des écrivains sur Denis Sassou Nguesso, en passant par la Pléiade, rien n’arrête plus le despote congolais à dénigrer ses griots qu’il méprise sans vergogne et considère purement comme de simples objets au service du maitre-roi.
« Une Pléiade des buveurs de café qui produit de la caféine procurant du savoir leur permettant d’écrire sur le dictateur despote Denis Sassou Nguesso ». Ceux qui ont longtemps considéré l’enfant de maman Mouébara comme un petit idiot ayant choisi, non par vocation mais par manque de capacité intellectuelle, de suivre un cursus raccourci de maitre d’école primaire à Mbounda, comprendront qu’ils s’étaient littéralement trompés.
Comment pourrait-on qualifier d’idiot, cet homme qui à lui seul peut exiger aux intellectuels qu’il affame volontiers de se regrouper dans une triade dont la dénomination métaphorique est d’une des comédies les plus remarquables ? Une vraie leçon pour le dictateur congolais qui tient à prouver combien il est si fort dans le cynisme. La pile des dossiers sur les crimes économiques et de sang pour le pouvoir inutile justifient bien qu’il ait besoin d’une pléiade d’écrivains autour du café du savoir. Même les grands de ce monde n’ont pas besoin d’autant de cercles d’écrivains pour écrire leurs mémoires.
A croire que ces cercles qui disent vouloir libérer la parole au débat sur la modification ou non de la constitution savent et sont bien conscients que tous ceux des congolais qui défendent le respect de la constitution du 20 janvier 2002 sont soit arrêtés, soit interdits de sortie du pays, soit interdits de manifestation ou de rassemblement.
Dans son obligation de mourir au pouvoir pour se soustraire à la justice, le dictateur Denis Sassou Ngesso va humilier, rapetisser et mépriser nombreux de ceux qui ont fait, font ou feront le choix de l’indignité pour des raisons de survie alimentaire. Mais une chose est vraie, le dictateur congolais sera vaincu par notre peuple, quelle que soit son agitation et celle de ses valets, qui finiront par le lâcher comme cela a toujours été le cas pour tout dictateur en fin de règne.
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