Lors d’un récent séjour du président le 22 Mars à Dolisie, pour l’inauguration d’une cimenterie dans un faubourg de la ville, il s’est tenu en marge de cet événement, une réunion d’un groupe de personnes s’arrogeant la qualité de sages du Niari. Ces personnes, sont sommes toutes acquises aux menées subversives de messieurs Koumba Justin, Mabiala Pierre, Nguimbi Pierre Michel et compagnie, pour user d’un certain sensationnalisme sous le label de la région du Niari. à travers une déclaration, emprunte de fourberie et de chantage par le biais de billets de banque faisant office des subsides anesthésiants comme des armes sacrées.
Ces individus ne pensent qu’à conserver le pouvoir au delà des termes manigancés après le 15 octobre 1997. Nous savons que le Parti congolais du travail et son aéropage politique ont le secret, plus que quiconque, de la suprématie et de la force dynamique du mensonge sur la vérité.
Mais, nous jeunes du Niari de la diaspora, tenons à rappeler à Messieurs Koumba Justin, Mabiala Pierre, Nguimbi Pierre Michel et compagnie que la démocratie n’est pas seulement une question de constitutionalité. Mais, elle est avant et après tout l’expression de la reconnaissance et du rassemblement d’un peuple dans toute sa diversité autour d’un grand projet politique, économique, social et culturel.
C’est donc toute la communauté nationale qui doit se reconnaître et se constituer autour de ce projet. Pour ce faire, les exigences de la vie collective qu’elle entend incarner, doivent-être marquées par l’existence d’un pouvoir, d’un réel contre pouvoir et de la liberté d’expression à travers une consolidation des médiats le tout encadré par un État de droit, qui ne pourrait porter atteinte aux libertés fondamentales.
Or, depuis la prise du pouvoir par les armes et la consolidation des assises gouvernementales du régime de Brazzaville par des méthodes ubuesques qui ont endeuillé le Congo et confisqué la souveraineté du peuple congolais, les complots les plus sombres s’ourdissent toujours contre le Congo avec la complicité d’une élite corrompue et manipulée par le pouvoir en place.
Au lieu de convier le peuple congolais à un véritable dialogue national que revendiquent toutes les instances de la nation, le pouvoir s’est complu à décréter un mode de gouvernance fondé sur le non respect du droit, le repli clanique, l’instrumentalisation de la justice, la manipulation et la corruption des élites auxquels s’ajoutent la dilapidation des ressources de l’État, la cupidité effrénée, la répression des populations avec des cliquetis d’armes et jurons. L’attitude flagorneur de messieurs Koumba Justin, Mabiala Pierre, Nguimbi Pierre Michel soumise à un régime qui n’a cessé de trahir et d’humilier les congolais et les congolaises, les pousse à user des subsides anesthésiants auprès d’une poignée de personnes s’arrogeant le pamphlet de sages du Niari.
Ce, pour demander de façon ignominieuse au président Sassou Nguesso d’organiser un référendum constitutionnel, lui permettant de se débarrasser des scories institutionnelles et consubstantielles de son propre absolutisme juridique. Les oripeaux de cette attitude aux allures d’une véritable escroquerie politique, laissent transparaître une perfidie inavouée visant à permettre à ce dernier de se maintenir au pouvoir, au delà de la limitation des mandats qu’il s’était fixée lui même dans sa loi constitutionnelle.
La justice ne peut être conçue indépendamment de ce qui la fonde, l’éthique, qui est organiquement liée au souhait d’une vie bonne et heureuse. Ainsi, la politique prise au sens large constitue à cet effet l’architectonique du juste. Cependant, en voulant libérer le juste de la tutelle du bien, vous avez fini par opérer une dépravation des mœurs au Congo qui érode les fondements politiques de la Justice et rend possible la marche de notre pays vers un nouveau désastre qui consiste à ne pas respecter le droit et faire abstraction aux valeurs.
Parlant du Niari, messieurs Koumba Justin, Mabiala Pierre et compagnie êtes sans pour autant ignorer que le 15 octobre 1997, un fils du Niari ; le professeur Pascal Lissouba, élut au suffrage universel direct fut chassé de manière avilissante du pouvoir par les ordres guerriers de Mr Sassou Nguesso dont l’euphorie d’une victoire militaire que les congolais peinent toujours à trouver le réel vaincu, l’emmenait à tenir des propos d’une haine et d’une violence injustifiées au vu et au su de tous à l’endroit des population des pays du Niari. Nous citons ses propos « Je les poursuivrai jusque dans leurs derniers retranchement » ; Ce qui fut fait.
La région du Niari fut soumise à l’épreuve d’une violence inouïe à l’instar d’autres régions. Nos sœurs, nos mères, nos tantes ont été violées en public, battues, tuées. Les jeunes garçons persécutés, pourchassés, arrêtés, violés, torturés, exécutés et enterrés dans des fausses communes à MBounda et au cimetière de Mouléndé, sans oublier les bombardements d’hélicoptères et des avions de chasse.
Aucune raison ne saurait justifier ces actes d’une extrême violence à notre à endroit, sinon le péché d’être originaire d’une même région que le professeur Pascal Lissouba devant le roi régnant du Congo. La jeunesse du Niari terrorisée, menacée d’extermination et aux abois n’avait eu autre choix que le chemin de l’exil pour ceux qui le pouvaient. D’aucuns se sont terrés dans les forêts d’où certains ont laissé leur vie par faute de soins. Nombre des cadres militaires et civils de la région croupissent dans un exil interminable qui ne se justifie guère.
Pour ne citer que le cas de Benoit Koukébéné qui porte depuis 16 ans le fardeau d’une condamnation relevant d’une véritable farce juridique dont l’opino juris s’est révélée être par la pratique et la qualité du droit issue d’une perception univoque. Néanmoins, nous nous consolons de la nature imprescriptible de tous ces crimes, puisque justice sera rendue tôt ou tard.
Tous ces sévices ce sont faits non sans la complicité et la caution de Mr Koumba Justin dont la haine viscérale à l’endroit du professeur Pascal Lissouba et de ses autres frères de la région s’est accomplie par une présence notable et privilégiée aux premières heures de ce coup de force ensanglanté aux cotés de monsieur Sassou Nguesso. Plus est, l’expression de cette inimitié se poursuit à travers des entreprises malsaines qui n’ont cessé de diviser les filles et fils du Niari et de ternir la notoriété de la région.
Si Mr Sassou est le cerveau de cette entreprise macabre et ignoble, nous savons aujourd’hui qu’il n’est pas le seul, il a fabriqué pour les besoins de la cause des criminels passionnés, démagogues et profiteurs comme les sieurs Koumba Justin, Mabiala Pierre, Nguimbi Pierre Michel et compagnie, dont les mains sont trempées dans le sang versé des filles et fils du Niari. Ces messieurs sans mandat aucun, pensent se substituer aux populations du Niari, en monopolisant leur liberté, leurs responsabilités et en s’auto saisissant des problèmes les concernant. Puisqu’ils estiment que ce régime est éternel.
Eu égard à leur dogmatisme cynique et aveugle, nous Jeunes du Niari de la diaspora avons, quant à nous, une première préoccupation; c’est celle de dénoncer le caractère unanime que ces messieurs veulent conférer à cette abjecte déclaration demandant au président Sassou au nom du Niari d’organiser un référendum pour modifier la constitution en plus de ne pas nous reconnaître dans leurs affaires personnelles et compromissions. Il est indispensable de préserver notre dignité, et comme il n’y a pas de dignité sans liberté, alors que toute subordination, toute contrainte dégrade celui, sur qui, elle pèse et lui retire une part de sa qualité d’homme.
Cet impérieux besoin de dignité nous conduit à dénoncer les pratiques cavalières et immondes de messieurs Koumba Justin, Mabiala Pierre et compagnie et d’engager très prochainement des poursuites devant les juridictions compétentes contre ces derniers pour complicité de crimes contre l’humanité, tortures et disparitions forcées des jeunes du Niari en plus de l’usurpation des mandats et droit à agir en lieu et place.
Toutefois, nous affirmons notre opinion fondamentale dans une démarche unitaire et interdépendante menant vers l’affranchissement des filles et fils du Congo, des institutions de la république, de sa justice, de son économie, et de son organisation administrative du joug de la corruption, de la violence, du mensonge, du sectarisme et de l’opportunisme politique et juridique, en vu de bâtir une solide communauté nationale dont la pérennité sera d’autant plus assurée qu’elle n’aura plus en son sein des phénomènes d’injustice, de discrimination et toute autre cause de dépersonnalisation et d’indignité.
Pour que vive la république du Congo. Le collège des jeunes du Niari de la diaspora
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