INTERVIEW DE ROGER NZABA , PRÉSIDENT DU PPC (PARTI DU PEUPLE CONGOLAIS)
Brazza-News(BZN) : Bonjour Monsieur Roger Nzaba, vous êtes marié et père de combien d’enfant ? Vous êtes donc responsable, mais est-ce que c’est un handicap pour votre femme ou votre famille de vous voir maintenant faire la politique?
Roger Nzaba : Merci pour m’avoir accordé ce privilège d’être votre invité, je suis marié, comme vous l’avez déjà dit et je suis père de trois enfants, dont: deux filles et un garçon. Cherita,une épouse exceptionnelle,une femme de cœur,une congolaise soucieuse de son pays,elle est la raison de ma présence aujourd’hui sur le chemin de ma conviction: mon désir de changer la vie socio-Economique de mon pays. Oui Cherita et mes enfants savent le combat dans lequel nous nous sommes engagés ! »La politique ne peut pas être un handicap pour une famille sensible et généreuse comme la mienne. »
BZN : Le PPC a connu un climat de séisme mais est-ce que vous voyez là une façon de mieux rebattre vos cartes politiques dans votre parti ?
Roger Nzaba : C’est vrai des turbulence du PPC, mais je pense que Rome n’a pas été bâti en une journée, on a appris de notre séisme. En tant que Président,je vous dit ici que notre parti va bien maintenant et il est sur sa ligne politique, celle d’être un grand parti, un parti de l’avenir et du changement. Sur ce j’invite les congolais à la patience et à mes Collègues du Parti à la force des idées et au strict respect des textes du Parti.
BZN : Autre sujet d’actualité, l’affaire Tsourou quel est votre avis sur tout cela ?
Roger Nzaba : Premièrement je tiens à présenter une fois de plus mes condoléances aux familles éprouvées et je tiens aussi à rappeler notre indignation à l’usage de la force brutale et massive de cette opération.On avait impose un climat de guerre à cette innocente population qui jusqu’aujourd’hui souffre encore des séquelles des guerres passées.Triste de voir un état privé une épouse et ses enfants leur domicile. Relâchez la famille Tsourou. Le Congo n’a pas besoin du sang pour se développer. Les accusations portée à l’égard de Tsourou est une mascarade du gouvernement, une invention des délits, mais je serai bref et direct c’est pour faire taire Tsourou sur l’affaire des disparus du beach. Au-delà, nous interpellons l’opinion internationale de mettre la lumière la dessus.
BZN : Alors on va parlez de votre fameux combat politique, même si le sillon a tracé est encore long, mais je vous ai vu hier avec Mathias Dzon et les autres opposants Congolais à Brazzaville, mais finalement je me demande aujourd’hui est-ce que vous partagez toujours les mêmes idées ? Qu’est-ce qui divise l’opposition Congolaise ?
Roger Nzaba : L’idée d’une opposition forte et libre de s’exprimer, de condamner quand il le faut et d’apprécier quand il le faut, c’était là ma vision face au pouvoir actuel, d’où une séparation pacifique avec le Front des Partis de l’Opposition Congolaise. A dire que l’opposition est divisée je m’en douterai mais les moyens de communications, font défaut pour s’unir réellement sur une même table. Au surplus nous sommes le seul parti de l’opposition qui ne reçois rien de l’état. Peu importe l’union de cette opposition est et sera parmi mes priorité une fois à Brazzaville.
BZN : La mesure clé de votre programme économique est la lutte contre le chômage qui touche plusieurs jeunes Congolais. Et si vous êtes élu le président de la république du Congo, quelle serait vos bonnes solutions pour la diminution du chômage?
Roger Nzaba : Moi Roger Nzaba élu président, la prise en charge de la conscience de la jeunesse avant tout, l’éducation, l’information à notre jeunesse de se prendre en charge, le secteur privé au Congo est le moins développé, nous devrions mettre en marche les PME, par des financement des projets comme l’avait instauré le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 2002 mais à grande échelle je tiens à vous signaler le niveau des élèves scolarisés dans notre pays, mettre en pratique de nouvelles technologie adaptée à l’agriculture, l’élevage… Les voies de communication un véritable facteur d’économie de la création d’emploi. Bref mon projet de société je le dévoilerai en large.
BZN: serez vous candidat aux élections présidentielles de 2016 et pourquoi?
Roger Nzaba : Je répondrai à cette question par dire que le Congo est UN et INDIVISIBLE, Le Congo a besoin d’un Changement, d’une nouvelle génération des politiques, Il est temps que nous assistions à la renaissance de l’esprit du patriotisme, le PPC c’est ce que le Congo recherche un Leadership centre par le bien être du peuple, servir le peuple et non se servir. Je ne me suis pas engagé en politique pour faire des amis mais pour apporter la vision du développement, d’union nationale, progressiste, je suis honoré d’être à la tête de ce parti qui me conduira aux élections de 2016 et je serai à Brazzaville pour les 2 ans que recommande ma constitution J’aurai 41 ans je serai candidat, je serai président de la République de tous les congolais. Que Dieu bénisse mon pays! Je vous remercie !
Propos recueilli par BrazzaNews
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