La résidence privée du président sud-africain Jacob Zuma
Le président sud-africain Jacob Zuma, dont une résidence a été rénovée de manière somptuaire aux frais de l’Etat, devra rembourser les embellissements non justifiés par sa sécurité, selon un rapport officiel qui a fuité dans la presse vendredi.
Plus de 200 millions de rands (14,5 millions d’euros) ont été dépensés par le ministère des Travaux publics pour la sécurité de la propriété familiale de M. Zuma à Nkandla (est), site classé par la sécurité nationale, située à trois heures et demie de Durban (est), la métropole du pays zoulou.
Or selon le bureau du médiateur de la République, chargé en Afrique du Sud des affaires de corruption ou dysfonctionnements publics, M. Zuma en a profité à titre privé dans une proportion qualifiée de « substantielle », d’après le rapport consulté par l’hebdomadaire Mail & Guardian qui en publie des extraits.
Le rapport, encore confidentiel et que quatre ministres ont tenté de bloquer en justice la semaine dernière, conclut que d' »authentiques » ajouts sécuritaires, deux héliports, une clinique et une maison pour l’unité de protection policière sont « exagérés ». Ou à tout le moins, auraient utilement trouvé leur place hors de la propriété afin de bénéficier aussi aux habitants.
En outre, la construction d’une piscine, d’un salon d’accueil des visiteurs, d’un amphithéâtre, d’une pâture pour le bétail, sans compter la réfection des sols n’auraient rien à voir avec la sécurité du chef de l’Etat.
Thuli Madonsela, la médiatrice de la République, conclut que les améliorations sont « infiniment » plus importantes que celles réalisées pour ses prédécesseurs, la rénovation de la maison de Nelson Mandela ayant par exemple coûté 32 millions de rands, soit six fois moins.
L’opposition ne cesse depuis un an de dénoncer un gaspillage scandaleux dans un pays où 10 millions de personnes dépendent de l’aide sociale pour survivre, et où beaucoup vivent encore dans des bidonvilles.
« Si des investigations préliminaires ont lieu et concluent qu’il a enfreint la loi, il pourrait être passible de destitution », a estimé une porte-parole de Lindiwe Mazibuko, la chef du groupe parlementaire de l’Alliance Démocratique (DA), première parti de l’opposition.
Jacob Zuma crie de son côté à la calomnie. Contacté vendredi par l’AFP, ses services n’étaient pas immédiatement joignables pour un commentaire.
Sérieusement malmené en novembre 2012 au Parlement, il avait affirmé: « Mais la maison qu’on montre à la télévision n’a pas été construite au frais du gouvernement, ce n’est pas vrai », « elle a été payée par la famille Zuma », « je paye encore un crédit ».
© 2013 AFP
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